• 4 Allée d’Alsace 40530 Labenne Océan
  • +262 692369208 Jaya
  • +262 692559297 Maheswari
  • centrejayayoga@gmail.com

Avatar d’aujourd’hui

Conférence du 5 juin 2024 à la Réunion

Nous voilà de nouveau réunis en présentiel et nos regards, sourires et accolades savourent les moments précieux de ces retrouvailles. Non que nous nous soyons perdus de vue puisque nous maintenons ensemble le lien des enseignements par les moyens numériques de la visioconférence.

Souvenez-vous, c’était il y déjà cinq ans. Avec l’arrivée de la pandémie, nous avons pu préserver ces enseignements par ces nouveaux supports lors des différents confinements. Nous avons gardé ensuite la double formule en salle et en visio.
C’est donc une aubaine d’avoir pu bénéficier des technologies de notre temps, comme c’est une aubaine de pouvoir prendre l’avion et venir vous serrer fort malgré les presque dix mille kilomètres qui nous séparent ­.

Venir vous voir à vélo ou à la nage pour diminuer ma part non écologiste n’assurerait pas forcément mon voyage...

Nous appartenons à une époque où les moyens de communication et de voyages considérables, auraient pu paraître bien magiques aux hommes anciens.
Nous sommes des contemporains et sommes définis par ces moyens.
Grands pollueurs, nous sommes aussi très performants.

1

Nous sommes "l’homo numéricus" et nous, pratiquants des sciences sacrées millénaires, nous sommes l’homo numéricus qui relie la tradition millénaire (Āgama आगम, ce qui nous vient du passé) avec ces technologies de notre temps. Nous œuvrons à maintenir les fondations du savoir spirituel et yoguique qui relient le passé au futur et réajustons par notre éthique et nos réflexions philosophiques sur ce monde contemporain, les haubans de ce pont que nous traversons.

Bien sûr, le premier sursaut salubre de chacun de nous, serait de préférer de très loin le partage en réel, « la vraie vie­ ».
Rien ne vaut un vrai regard, un souffle, une odeur, la tessiture d’une voix, la portée d’un rire et son alchimie avec l’acoustique du lieu. Rien ne vaut un mantra collectif induit par celui du guide. Rien ne vaut le tintement d’une clochette de pūjā पूजा, du Kuṅkum कुङ्कुम sur nos fronts qui tombe dans notre prasāda प्रसाद. Rien ne vaut le feu d’Agni अग्नि sous nos mains.
Rien ne vaut un visage sans filtre.
Rien ne vaut une correction immédiate par le toucher du professeur de yoga sur une épaule fermée et je remercie les élèves avancés, qui en salle, corrigent les plus débutants lorsque nous sommes derrière l’écran, bien que nous puissions y saisir beaucoup d’informations aussi.
Le travail en salle et celui derrière un écran ne sont pas, il est vrai, de même valeur.

J’ai pu, pour moi-même, l’observer lorsqu’il y a un an, à mon dernier voyage. Ma pratique en salle avec vous me redonnait une notion de spatialisation du corps que j’avais perdue dans ma salle provisoire actuelle car plus réduite.
Faire des postures dans 20 m² ou 200 m2 n’apporte pas le même rapport à l’espace et la location de notre salle actuelle à la Réunion vous offre cet espace de travail que vous ne pouvez pas trouver chez vous. Toutefois, faut-il encore accepter de s’y rendre, et d’avoir les contraintes de ce déplacement, ce que la visio évite en mettant en place un pseudo confort d’économie d’efforts. L’un dans l’autre, chaque démarche a ses atouts et ses inconvénients.
Dans notre société très récente, le télétravail, nouveau comportement, a changé la donne dans certains milieux professionnels. Certains en sont revenus et ont repris le chemin de l’entreprise pour fuir le cercle intime et familial, certains sont allés vivre à la campagne pour passer beaucoup de temps derrière leur écran.

Toutefois, la puissance des idées, et pour nous, les techniques yoguiques, les exercices méditatifs, les réflexions métaphysiques peuvent heureusement être dispensés et toujours offerts à votre réflexion et découverte par le biais de l’information numérique, visuelle et en temps réel.

Nous pouvons nous inquiéter de savoir ce qui a vraiment manqué à ceux qui ont préféré abandonner l’enseignement et le guide car mal à l’aise derrière un écran ?

Eux seuls peuvent estimer pour eux-mêmes la valeur de la perte.

Sont-ils plus tactiles dans l’existence en ce qui concerne leur relation ?
Sont-ils aussi exigeants dans leurs autres activités pour refuser les supports numériques dans leur environnement de vie ? Sont-ils d’un autre côté, en saturation visuelle et informatique le reste du temps, ce qui les amène à préférer ne pas prolonger leur activité culturelle ou sportive par ce moyen-là ?
Sont-ils hypersensibles aux écrans, moins tolérants que la majorité d’entre-nous, aux effets délétères que peuvent apporter les outils informatiques ?
Pour tous les autres, heureusement nombreux et nous-même - peut-être déjà plus pollués sans le savoir - avons joué le jeu de ce partage à distance et de ces retrouvailles annuelles chaleureuses et amicales.
Nous n’avons finalement pas d’autre choix que d’utiliser ces « outils magiques » participant en partie à notre évolution sociale du moment.
Ils ne raccourcissent pas notre espérance de vie malgré les modifications insidieuses comportementales qu’ils peuvent créer et leurs effets souterrains sur nos horloges circadiennes et moléculaires. Toutes les activités sociales d’aujourd’hui les utilisent et personne n’y échappe. Si nous voulons préserver le lien, le partage fraternel et la conscience spirituelle qui nous unissent depuis de longues années, nous n’avons pas le choix que de préserver cette relation privilégiée et précieuse par les moyens de l’époque qui nous définissent et je vous en remercie.
Cela ne nous empêche pas, bien au contraire, lors de nos pratiques subtiles de méditants, de communiquer par le pouvoir illuminant de notre mental (Pratibha प्रतिभा ) et nous visiter par les moyens éthériques. Mais cela appartient intimement à notre pratique.

Vous connaissez bien à présent ma curiosité technologique. Elle fut un support à mon activité artistique passée et je m’efforce de suivre les innovations et surtout de les comprendre.
C’est ainsi qu’au début des sites web, il y a plus de vingt ans à présent, le site du centre Jaya a été conçu avec l’aide de notre webmaster Philip. Ce site est toujours actif, mis à jour régulièrement et va être amplifié d’un nouveau module créé par David, incessamment sous peu, pour votre confort de suivi de vos cartes de cours. Ce site a toujours été un support didactique à votre pratique et à l’organisation des activités du Centre Jaya.
Les contemporains que nous sommes, quel que soit notre milieu d’activité, fonctionnons aujourd’hui par des interfaces numériques qui gèrent nos interactions sociales avec le reste du monde dans bien des domaines.
Ces technologies sont devenues incontournables à nos fonctionnements.

Mesurons-nous l’ampleur de cette dépendance et comment avec l’avènement des technologies de l’IA et de la robotique, nous allons nous diriger ?

2

Aujourd’hui, des startup, s’appuyant sur l’IA en reconnaissance faciale, proposent la mise en circuit d’une nouvelle licence d’IA révolutionnaire, dans le profil du très connu « Human Face », pouvant servir de support à toute démarche en communication visuelle, site, réseaux, etc.
Leur concept est le suivant : après avoir, à l’aide d’un grand nombre de comédiens, et surtout d’un logiciel d’IA, constitué une base de données comportementales et conversationnelles sur n’importe quel type de sujet, technique, philosophique, communication, etc, ils sont à même, grâce à ce logiciel, de créer votre avatar hyper réaliste. Ce dernier reprend, par la reconnaissance faciale, votre visage, votre gestuelle, votre voix, votre corps, voire vos discours référents, afin de vous permettre de l’utiliser en interaction sur vos sites internet afin qu’il communique et réponde à n’importe quel interlocuteur lambda en temps réel et à votre place.
Nous sommes déjà habitués à cela avec certaines parodies télévisuelles sur les hommes politiques ou autres.
Ce qui est surprenant, c’est le domaine de référence qui semble illimité en termes d’interaction d’idées. L’est-il vraiment ?
Il semblerait qu’ils arrivent aujourd’hui à délimiter un domaine de compétences par l’IA et donner à cet avatar l’autonomie des réponses. Il y a déjà cela dans les Chatgpt.
Jusqu’où peuvent-ils s’approprier nos propres idées pour peu que celles-ci soient singulières et échappent à un registre standard de compétences ?

C’est vertigineux !
Et là, c’est le grand doute fait d’attrait et de méfiance...

Les puristes risquent de hisser des barricades et rejeter en bloc ces nouveautés, mettant en avant la nécessité de préservation du réel dans la passation du savoir et de l’expérience.
Cela demande réflexion pour la seule raison que la mise en marche de ce nouveau monde numérique est déjà faite et très avancée dans bien des domaines.
La mutation est en cours. Inclus à présent dans le tissu de notre réalité, le virtuel en fait partie. Vouloir opposer ces deux domaines est impossible.
La réalité s’est amplifiée du virtuel et le virtuel est ainsi une réalité, un autre visage du réel.
Bien sûr, nous pouvons vivre encore sans ces interfaces technologiques, soit en choisissant des modes de vie privés de tout support informatique ou technologique, soit en les diminuant, soit en faisant partie de sociétés archaïques ou démunies de ce monde. Et encore ! Au Sahara, ils manquent d’eau mais sont fournis en téléphones portables.

Je me préparais déjà depuis quelques années, à l’éventualité de professeurs de yoga holographiques. Les coach sportifs numériques sont déjà présents dans les grandes salles de sport parisiennes et ceux en chair et en os ont disparu. Il semblerait que cela arrive plus vite que prévu et à très court terme, vous trouverez des professeurs de yoga numériques ne se blessant jamais, ne vieillissant plus et aptes à une sagesse standardisée par les nombreux clichés autour de l’amour, la zénitude et le bien être.
Au-delà de la prouesse visuelle et informatique, c’est l’appropriation du discours qui est inquiétant.

D’un côté, un avatar de moi-même me mettrait peut-être au repos pour ne pas dire au rebut et mon vieillissement passerait inaperçu. Je pourrai ainsi rester aux yeux de tous, indéfiniment jeune, dynamique enjouée avec une sagesse illimitée ayant réponse à toutes questions.
Mais quelle sagesse vous serait donnée ? Ce ne serait certainement plus la mienne.
Quand je parle de mon éventuel avatar, je parle aussi du vôtre éventuel dans vos domaines respectifs.
Nous pourrions nous en inquiéter et nous dire que c’est le grand remplacement du réel par le virtuel.
Nous pourrions craindre que la mise en place de ce type de représentation d’un individu, occulte la vraie personne.
Cependant, n’est-ce pas là, une occasion fantastique de l’amplifier au contraire et rendre sa vraie nature encore plus précieuse ?

Le vivant face au virtuel ne va pas se laisser faire .

3

Si la molécule crée le pixel et l’alimente, la fiction anticipe l’autonomie future des machines. Y aura t-il toujours un humain aux commandes ?
L’organique, de par sa fragile et temporaire existence, contrairement à ce que l’on pourrait craindre face à la nature potentiellement indestructible d’un avatar numérique et immortel, restera précieux car réellement inimitable. Lorsqu’on voit l’obsolescence des premiers supports numériques, finalement tout semble périssable. Nos premières cassettes vidéo sont bien inutilisables pour une majorité d’entre-nous.
Et puis, Karl a bien été déprogrammé dans l’Odyssée de l’espace...

L’authenticité d’un être vieillissant, mûr de son expérience véritable, des aléas de la vie et de sa réflexion personnelle, son identité propre, seront le témoignage de la puissance de ce vivant qui respire.
Le numérique ne respire rien. Ainsi, si l’avatar devient un écran fictif mais bien présent entre les internautes et le vrai personnage, l’avalanche du numérique dans la vie quotidienne pourra déclencher la soif de l’authentique chez les humains saturés.
Cela nécessitera peut-être une période de transition où beaucoup d’entre-nous pourraient être sacrifiés sur l’autel des technologies et de l’IA.

Bien sûr, il ne nous faut pas oublier qui tient les ficelles de ces avatars.

Nous pourrions penser que vouloir un avatar puisse amplifier la notion d’égo.
Là encore, nous devons y réfléchir.
D’un côté, je suis beaucoup trop occupée pour vous consacrer de mon temps et mon avatar le fera à ma place. Cet échange vous suffira-t-il et vous en contenterez-vous ? Allons-nous justement nous en contenter ? Beaucoup d’interfaces, bancaires, administratives d’aujourd’hui ont dans leur tchat, ce genre de robot intelligent censé vous répondre à telle question et qui finalement s’avère limité et incompétent. Il n’y a rien de plus désagréable que ces tchats-là sur les sites officiels lorsque par exemple, vous galérez avec vos impôts ou autres.
Finalement vous appelez pour avoir une voix humaine qui vous parle… et on vous renvoie au robot …
Vouloir un avatar, apparaît comme une extension de nous-mêmes, une optimisation de nos capacités, une aptitude à être à deux endroits différents en même-temps.
N’est-ce pas en vérité une façon de déconsidérer sa propre intervention ?
Ne nous dévalorisons-nous pas finalement là encore, nous déresponsabilisant de nos mots et nos propres gestes ?
Le danger futur ne serait-il pas de faire un avatar plus intelligent que nous, plus jeune, plus beau, occultant nos propres compétences. N’y a t-il pas danger à l’avenir, à ne plus faire l’effort d’être à la hauteur de nous-même dans notre interaction sociale et notre carnation ?
C’est déjà le cas avec ces artifices maquillages à outrance, vêtements, retouches photographiques, filtres qui transfigurent des êtres communs en stars du buzz.
Illusion ! Maya !
Nous pourrions nous demander ce que l’être réel fait pendant ce temps-là ?
Où est-il ? Que fait-il ? Travaille-t-il ou se divertit-il ?
Ne sommes-nous pas une société humaine qui vise une vie de divertissement, en nous délestant de tout travail alors que le travail est pour beaucoup, un moyen de réalisation personnelle ?
Paradoxalement, l’avatar amplifierait-il l’ego de la personne en lui donnant une renommée ?
Jusqu’à quel point, intérieurement et par identification à son avatar, la personne ne se voile-t-elle pas la face sur sa propre réalité ?
Jusqu’à quel point, les hommes du futur ne délègueront pas le must d’eux-même, à leur fac-similé ?
Un monde d’avatars plus intelligents que le monde réel des hommes ?

N’avons-nous pas déjà des livres entiers écrits en quelques minutes par l’IA et édités !
Des œuvres picturales ou sculpturales créées par robotisation et exposées !
L’Essence fondamentale de l’esprit humain qui fait sa richesse et sa singularité artistique, philosophique, poétique, va devoir mener un combat de reconnaissance dans cette foire à l’artifice.
D’où, là encore, la mise en évidence de la valeur de sa survivance.
Un yogi en chair et en os ayant patiemment préservé la sagesse millénaire du vivant sera un « objet précieux à fréquenter »
.

4

Et il sera précieux en effet par sa parole bienveillante et réfléchie dans cet univers numérique où le « vox populi  » met plus en évidence la haine de l’autre que le respect. Ne serait-ce que l’univers internet qui est un monde où la haine, le surmoi, l’obscénité des actes et des paroles est en libre circulation et surenchéri. Certains auteurs sur le sujet n’hésitent pas à parler de « culture mondiale nauséabonde qui circule sur le Net ». Chacun devant prendre sa revanche sur une société qui l’ignore au point de ne reculer devant rien pour attirer l’attention sur soi, y compris dans la mise en scène de sa propre mort une fois commis le meurtre d’autrui.
La sagesse populaire tombe ainsi sous les cascades informationnelles, et perd de sa qualité de jugement. Ainsi quelle parole pourront porter ces futurs avatars hyper réalistes ?
Leurs délèguerons-nous nos disputes ou nos contentieux, voire nos actes de violence ?
Robots, avatars, sont à présent les auxiliaires de vie des anciens au Japon ! Les chercheurs travaillent à la création de robots au toucher plus doux qui donnent un sentiment agréable à leur interaction avec les humains.
Quel misérabilisme !
Quant aux algorithmes de l’IA, ils rencontrent déjà des problèmes d’éthique.
Pour les voitures autonomes, ils doivent prendre en compte le dilemme de préférer renverser un piéton pour ne pas en écraser deux. Toute décision fondamentale sociétale future, en termes de soin, de jugement, d’enseignement, seront-elles prises par les machines ?
En Asie on observe que l’on préfèrera épargner les personnes âgées et vulnérables, alors qu’en occident, on préférera épargner des jeunes gens. Référence du MIT (Institut de technologie du Massachusetts) et son programme « Moral Machine Experiment ».

Face à cette évolution et ses grands risques, Prudence Raison, Vertu, Bienveillance, qui sont les critères moraux de notre pratique spirituelle sur lesquels nous nous appuyons, devront plus encore être entretenus, développés et préservés pour chacun de nous dans son interaction à autrui.
Notre capacité à savoir agir de la bonne manière au bon moment, comme savent le faire, le sage, le grand homme, l’homme ou la femme noble de cœur et d’intelligence, le chercheur spirituel, l’artiste, pourra t-elle être appréhendée par les algorithmes de l’IA ?
Notre voiture autonome pourra-t-elle estimer une situation comme le ferait un Socrate ou un Einstein, un Kofi Annan ou Un Vivekananda  ?
Il faudrait pouvoir extraire de la spécificité de chacun de ces esprits exceptionnels, de leur diversité de pensée, un modèle supérieur faisant appel à des paramètres si subtils et si complexes, qu’aujourd’hui, ce challenge est hors de portée et heureusement !­
Modèle qui tenterait de standardiser une fois de plus ce qui par nature, ne peut jamais l‘être.

Quant à mon humble personne, si je joue le jeu, un jour, d’un avatar hyper réaliste sur le site ou sur une plateforme, je veillerai à ce qu’il n’échappe pas à ma parole et surtout, il amplifiera, par ricochet , j’en suis persuadée, la qualité de nos rencontres avec ceux qui me préféreront en réel.
En attendant, je suis là en vrai. Je vous embrasse bien fort, avec la pulsation de mon sang coulant dans mes veines et un battement cardiaque heureux de vous avoir retrouvés.
Hari om Tat sat
Jaya yogācāryaḥ

©Centre Jaya de Yoga Vedanta Ile de la Réunion & métropole

Remerciements à C. Pellorce pour ses corrections

Messages

  • Merci Jaya pour ces réflexions qui amènent à beaucoup d’autres…

    “La réalité s’est amplifiée du virtuel et le virtuel est ainsi une réalité, un autre visage du réel”. : obscurcissant encore plus la Maya dans laquelle on se débat… ( Jaya . )(dans une autre conférence)

    Mais : “ l’avalanche du numérique dans la vie quotidienne pourra déclencher la soif de l’authentique chez les humains saturés.” :
    Oui c’est une évidence car sur le plan scientifique on conçoit le principe de la dématérialisation , le “ Cloud” présuppose un autre stade de la réalité, une sorte d’Ether…qui va inciter un certain nombre d’avancer plus rapidement et concevoir que notre propre corps puisse modifier son taux vibratoire…

    “Le vivant face au virtuel ne va pas se laisser faire”.
    “Prudence Raison, Vertu, Bienveillance, qui sont les critères moraux de notre pratique spirituelle sur lesquels nous nous appuyons, devront plus encore être entretenus, développés…” :

    Oui mais il appartient aussi à toutes les formes de vies individualisées à faire de la Terre une sphère aux sept corps harmonisés, un terrain qui ne soit pas un champ d’expérimentation ou de satisfaction des appétits mais une explosion de Joie et d’Amour, ainsi toutes les forces de volonté sont appelées à la transmutation, cela exige une rare volonté de création qui ne soit pas égotique et qui s’harmonise sur les schémas de la Nature.
    C’est à cette condition que notre technologie faite de fer et de silicium migrera sur une autre longueur d’onde résultante directe des qualités de cœur et des capacités mentales des créateurs.
    Probablement que l’actuelle recherche scientifique terrestre doit pour une grande partie être désamorcée car l’homme a acquis la certitude que pour créer il doit d’abord aiguiser son mental à l’extrême puis faire intervenir dans l’acte de la mise en pratique même des capacités d’aimer, comme le montre les robots japonais…
    C’est probablement là la source de son erreur…osons l’inverse ! Développons d’abord un certain rayon au niveau du coeur et qui contient en germe tous les ensembles et sous-ensembles que le mental agencera par la suite…
    Rêvons de marcher sur un rayon de l’Esprit une pure objectivation de la lumière divine plutôt que de compter les boulons de nos machines de métal…celles ci existaient déjà au dix neuvième siècle, rappelez vous les livres de Jules Verne de votre enfance et les illustrations qui accompagnaient la lecture et en particulier “ De la terre à la lune” : on y voyait déjà le prototype en métal des futurs fusées il a de cela 159ans !
    Celles-ci sont toujours d’actualité, juste des puces en silicium en plus…au mieux elles nous feront voyager jusqu’à la planète mars ? et puis…

    “Tout grand mystique sait qu’on ne peut-être spirituel tant que les propres battements de son cœur ne sont pas en "synchronicité" avec les battements du cœur de l’univers.”
    “Le corps ce grand mystique mars 2006 “JAYA.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par les responsables.

Qui êtes-vous ?


Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)