J’irai courir dans les nuages,
J’irai voler de mers en mers,
Pour retrouver vos beaux visages,
Pour vous serrer mes sœurs et frères.
Vous me manquez à un tel point
Que mes mains jointes vous appellent.
Fasse que les vents me portent bien
Au point relais de nos attentes.
Nous veillons tant et bien sur elles,
Qu’impatience n’est plus de mise,
Et préparons à nos regards,
Toute attention à nos merveilles.
Ce sont des ami•e•s qui se cachent,
Dans petits gestes de dévouement.
La retenue sage et loyale
Qui observe sans jugement,
Est là, au rendez-vous de l’an,
Précieuse de gentillesse.
Loin de vous, lourd, le fardeau
Et grande peine à ne pouvoir
Être aux deux pôles au même temps.
Mais suis présente au même rang.
De nos savantes découvertes
Mêlées d’un millénaire sens,
Elles s’amplifient de nos lumières.
Sommes si bons au fond de nous,
Le monde n’en sachant rien.
Seuls nous, qui le vivons,
Mesurons grand devant le ciel,
Les actes faits, nos humbles dons.
Quand nos rires en éclats
Brilleront sur chaque joue,
nos yeux pétilleront de leur lumineux sel.
Cristaux de l’effort, de l’immobile pose,
Des jours fatigués où nous traversons,
seuls, les longs tunnels arides
des solitaires combats.
Enfin réunis, nous serons là.
Jaya Yogācārya
Messages
1. Je serai là,, 1er juin, 17:47, par reg
Elle se rapproche,
2. Je serai là,, 4 juin, 07:16, par Ode
Quelle émotion en lisant ce poème, alors que moi je ne serai pas là. Mais je me réjouis pour tous les amis spirituels qui vous retrouveront et pour la belle semaine de pratique qui s’annonce ✨.
1. Je serai là,, 4 juin, 08:13, par Jaya
Votre regard bienveillant et discret sur ces retrouvailles amplifieront leur intensité de façon subtile. Merci à vous Jaya
3. je serai là, 26 juin, 11:41, par Marguerite
Elle est venue...
Et presque tous étaient présents .
Au lieu prévu de la rencontre
Embelli de cuivres et de fleurs,
Elle a récité des mantras
Aux sons des ondes cérébrales.
Après les mois, les jours, les heures
Si loin des yeux mais près du cœur,
Les corps ont retrouvé les gestes
En des postures plus assurées.
Elle a dessiné des mudras
Qu’elle a posés au creux des mains.
Dans l’assemblée, de blanc vêtue,
Telle un hamsa elle a glissé,
Plongeant au fond des âmes
Afin de raviver la flamme.