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Subtile mutation

Conférence donnée par Jaya Yogācārya en cours de méditation le vendredi 11 juin 2021

Depuis des mois, je travaille avec vous sur la thématique du temps, en essayant d’adapter pour notre propre réflexion spirituelle et en les simplifiant, des concepts scientifiques actuels sur ce sujet. Je m’appuie sur les écrits pointus de P. Guillemant et, en essayant de ne pas faire de contre-sens de ses propos - je n’y suis pas à l’abri - j’essaye de trouver ce qui pourrait enrichir notre pratique méditative sur ce sujet finalement lui-même intemporel. Ce n’est pas que nous manquions d’écrits sacrés ou référents sur ce sujet, mais l’éclairage contemporain permet d’enrichir l’expérience du passé tout en corroborant les vérités millénaires déjà appréhendées par les sages et par nous-mêmes depuis de nombreuses années.

Le temps est étroitement lié au déroulement de nos existences, aux mécanismes de la vie. Nous passons dans cette manifestation-là par une carnation spécifique et temporelle qui obéit aux lois de l’oxydation cellulaire. Cette oxydation cellulaire, cette lente cuisson est un des phénomènes qui illustre la loi de l’entropie de notre univers.
Cette désintégration physique qui nous mène vers la vieillesse et la mort, s’inscrit dans ce processus de dégradation systématique de notre univers manifesté. Sans la vie, notre univers tel que nous le connaissons, subirait une perte constante à cause de l’augmentation de l’entropie au cours du temps.

Ici bas, la vie maintient la vie.

Je pense ici aux biologistes, aux généticiens, aux neuroscientifiques et autres corps de la science qui planchent dans le silence de leur réflexion, à comment rendre l’homme immortel. Ce n’est pas le sujet qui me préoccupe à l’instant mais je ferai cependant une courte parabole.
Il est tout à fait réaliste aujourd’hui d’envisager de pouvoir augmenter la durée de vie par les technologies biomédicales, les nanotechnologies, etc., et concevoir à court terme que nous puissions vivre deux ou trois cents ans avec les comaltages de nos vaisseaux sanguins, nos tissus ou nos peaux de synthèse, nos piles cardiaques, nos greffes d’organes d’origine animale, nos cœurs synthétiques d’imprimantes 3D, nos apports chimiques et hormonaux, nos prothèses en I.A, nos nouvelles techniques des messagers ARN, nos séquençages du génome humain, etc.
Les bébés d’aujourd’hui ont en principe une potentialité de vie exponentielle.
Bien sûr, lorsque nous voyons l’archaïsme du mental humain du plus grand nombre, que ferions-nous dans un corps performant sans sagesse ?

C’est à espérer que le temps supplémentaire obtenu en permettrait l’acquisition ! Si les hommes d’aujourd’hui, avec l’épée temporelle de Damoclès sur leur tête, ne sont pas assez sages, serait-ce par manque de temps pour comprendre qu’ils doivent le devenir ?
Un siècle ne leur suffit finalement pas.
Un siècle sans oxydation ? Peut-être !

Que feriez-vous de votre existence si l’univers vous accordait un siècle supplémentaire sans vieillir et à l’âge que vous avez aujourd’hui ?

Je suis sûre que mon adorable mère de 94 ans n’en voudrait pas, mais ne rejetterait pas l’idée de bénéficier de cent ans de plus à un âge de belle maturité, en bonne santé et sans ce processus de vieillissement. Mieux encore, nous aimerions bien chacun de nous avoir 30 ans avec la maturité et les connaissances de 70 ans.

Et vous, que feriez-vous ?

Alors que je suis en train d’écrire cette conférence, je pose la même question à ma chère Margaret qui passe devant moi, une collaboratrice du Centre Jaya depuis plus de 20 ans sans qui les locaux ne brilleraient pas autant de propreté pour votre seul confort de pratique.
Au vu de son travail voire de sa pénibilité, elle s’assied un moment, surprise de mon étonnante question. Fervente Chrétienne, elle m’apporte parfois des réponses très particulières qui enrichissent ma réflexion d’une autre dimension pragmatique.
Elle me réplique soudain, que ce serait justement l’occasion pour elle de commencer à profiter de l’existence !
Réponse étrange me direz-vous !
Je lui répond ; « Mais pourquoi donc ne pas le faire maintenant, alors que justement tu n’as pas ces cent ans devant toi ? »

Le besoin de gagner notre vie conditionne notre existence dans un asservissement à des tâches professionnelles et cent ans de plus à devoir toujours la gagner ne serait pas forcément un cadeau du ciel.
Je n’avais pas mentionné dans ma question que c’était cent ans de plus gratuits où elle n’aurait pas cette contrainte de gagner financièrement l’existence.
Est-ce à dire que spontanément si nous pensions avoir devant nous beaucoup de temps, voire une « courte éternité », nous oublierions cette fondamentale qui définit la vie sociale de l’homme sur terre, à savoir passer beaucoup de temps à gagner sa vie ?

Quelle aberration à laquelle nous sommes tous assujettis !

Qu’en ferait d’ailleurs la société si nous avions cette opportunité-là ?
Quelle aubaine pour les grands systèmes sociétaux qui se nourrissent de l’énergie et la bonne volonté humaine. Ils pourraient faire plus de profits potentiels de cette longévité soudaine. Je doute que cent ans de plus accordés à chacun de nous, nous octroie la liberté.
Nous retomberions dans la même quête de ce travail de longue haleine pour l’acquérir.

Vu ainsi, dépêchons-nous !

Cent ans de plus et en jeunesse constante serait pour l’individu, ayant l‘expérience d’une première vie, de revisiter finalement ses intentions et s’y prendre différemment à ce sujet.
"Mais me direz-vous, chère Jaya, vous naviguez en pleine science-fiction !"

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Au vu des potentialités inactives humaines pouvant agir un jour et en envisageant une compréhension future plus élargie des mécanismes du réel, nous pouvons, en nous appuyant aussi bien sur les réflexions scientifiques que métaphysiques, répondre qu’en effet, la fiction peut rejoindre la réalité.

N’oublions pas que pour V. Zeland, physicien quantique, tout ce qui relève d’une intention de réalisation trouve sa manifestation.
Il nous dit : « La réalité de chacun est un aspect de manifestation que nous avons choisi et représente une facette d’une potentialité infinie.
Notre propre modèle du monde est un aspect sous lequel la réalité se manifeste. Vos choix se réalisent, mais ils peuvent mettre très longtemps à se manifester. »
Pour comprendre cette déclaration, il nous faut nous rappeler que la formulation de ces choix détermine la réponse de réalisation ou de manifestation.
Si cette formulation est faite sans comprendre le langage du réel et des forces naturelles en jeu qui nous gouvernent, nous risquons bien de nous tromper de formulation et obtenir le contraire de ce que nous désirons.

Ainsi donc, émettre le désir intense de vivre cent ans, en bonne santé et en se maintenant à un âge de jeune maturité est certes une utopie à l’heure des connaissances actuelles. Ce peut être toutefois le rêve secret de la société capitaliste de maintenir un lot de consommateurs éternellement jeunes.

N’y œuvre-t-elle pas ?

Poser cette intention pour soi-même, même si ce n’est pas la démarche fondamentale spirituelle, permettrait d’apporter suffisamment d’énergie à notre organisme (physique et mental) pour tenir ce challenge quelques années de plus. Je fais ici référence au pouvoir de l’esprit sur la matière dont je parle depuis des années dans mon enseignement.

Nous avons tendance en vieillissant à baisser les bras mentalement parce que nos bras baissent physiquement.
Les grands vieillissants et en bonne santé, le doivent en grande partie, outre aux paramètres génétiques, environnementaux et karmiques, à la force de leur mental.

Cependant, à trop vouloir mettre d’importance dans cette intention, nous risquons de récolter un arrêt cardiaque comme une réponse d’équilibrage à notre prétention démesurée, du moins dans l’état actuel de notre espérance de vie.
Il nous faut trouver le juste milieu de cette intention-là.

Pour revenir au plus grand nombre, il est probable hélas que si les hommes avaient cette opportunité, ils fassent bien plus de dégâts encore avant de comprendre la nécessité d’un travail sur soi et d’une éthique de vie, n‘ayant plus le qui-vive que crée la possibilité d’une mort dans un futur proche.
A l’échelle d’une vie plus longue, la notion du temps changerait et perturberait bien des domaines de l’existence, tels nos engagements familiaux, amoureux, nos investissements dans le travail, dans la sécurité matérielle, l’argent, la santé, etc.
La société en serait bouleversée.
La durée d’une existence humaine définit nos comportements, nos attentes et nos idéaux et ce, différemment selon les époques et les espérances de vie respectives.

Il n’est pas encore là le temps où les scientifiques nous porteront la bonne nouvelle sur le rallongement de notre espérance de vie dans des conditions idéales. Si cela se présentait à nous plutôt que prévu et de façon rapide, nous ne serions pas prêts à ce scénario. Nous sommes peut-être prêts pour 5 à 8 ans de plus, mais pas à 50.
Finissons donc cette parabole et revenons à ce qui nous intéresse ici, à savoir la structure du temps lui-même aussi bien dans le présent et ses coïncidences, ses aléas, que dans les signes que le futur nous envoie, ce futur que nous préparons à chaque instant. Revenons à ce temps nécessaire à nos nos intentions afin qu’elles se réalisent et que nous puissions atteindre nos objectifs.

Revenons à notre réalité temporelle.

L’évolution humaine a mis des milliers d’années à s’adapter à son environnement naturel, voire un à deux millions si nous remontons aux primates. Pour combattre cette fragilité physique et cette entropie de la carnation, il a fallu à l’organisme vivant trouver des stratagèmes pour s’adapter aux conditions dangereuses de la vie où prédateurs et manque de nourriture pouvaient l’éliminer en peu de temps.

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Dans le processus de la création du vivant, les mutations, les adaptations sont-elles uniquement le fruit du hasard ou ont-elles répondu à une intention ? Intention de survivre, de durer, de se déplacer, d’explorer, d’évoluer, de transcender son règne ?

Sans faire un trop grand raccourci qui va des poissons aux mammifères en passant par les amphibiens, quelles ont été les intentions de certains organismes vivants pour s’affranchir des nageoires et de l’eau, gagner en pattes et passer sur terre, voire se doter d’ailes en changeant de morphologie à cet effet ?
Quelle est l’intention de l’orchidée à prendre l’allure animale pour se faire polliniser ?
Quelle est l’intelligence derrière tout cela ?
Est-ce l’intelligence supérieure de la nature qui donne les directives ?
Est-ce l’intention intelligente de chaque organisme vivant et de son libre arbitre ?

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L’adaptation a nécessité un temps suffisamment long.
Ces mutations avaient-elles une intention ?
P. Guillemant se pose alors la question ; ces mutations ne sont-elles pas des traces du futur et par là même, une intention de l’univers via la nature à orienter cette adaptation ?

Cette question est posée en écho à la pensée quantique qui considère la simultanéité du passé, du présent et du futur dans l’espace-temps, voire des univers parallèles.
Toutes les mutations n’ont pas été longues à se mettre en place. A l’échelle humaine et sociétale, certaines mutations ont été soudaines, ne serait-ce que lorsqu’il fallut à l’homme imposer sa suprématie sur un voisin belliqueux. Seules les espèces mutantes qui résistent au milieu survivent. L’homme a dû résister aux prédateurs, à lui-même, terrasser, se défendre, changer, créer, optimiser.
Voilà là un sacré combat !

Toutes les œuvres humaines techniques ou artistiques obéissent à une forte motivation chez un individu.
Le génie de Léonard de Vinci, en tant qu’artiste visionnaire obéissait-il à une créativité pure sortant du néant ou répondait-il à une intuition visionnaire inspirée par des informations du futur d’œuvres déjà réalisées ? Les avions par exemple.
Il est aisé de comprendre que l’idée des ailes d’avions vient de l’observation des oiseaux, la montgolfière de l’observation des mouvements de l’air chaud et froid, du vent, mais dans le Codex Atlanticus de l’artiste et inventeur, nous y trouvons le prototype d’un moteur à roues motrices qui est considéré comme l’ancêtre de l’automobile.
Certes, la roue existait déjà, mais quel saut prodigieux de la pensée humaine d’un homme de l’an 1478 et de son intention de réalisation d’un moyen de transport qui n’émergera qu’à la fin du XVIII°s, début du IX°s.
Saut quantique de la pensée ? Perception subtile des prémices du futur dans le présent de Léonard de Vinci ?

Dans une conférence précédente, nous avions vu que pour qu’une trace du futur nous apparaisse comme telle dans le présent, il fallait que cette information, ce signe, échappe à un processus causal mis en place dans le passé, c’est-à-dire ne soit pas le résultat d’un processus logique de cause à effet.
Par rapport à la loi de l’entropie, les systèmes déjà ordonnés venant du passé et qui persistent dans le présent en tant que systèmes en voie de désintégration plus ou moins lente et visible et qui sont donc les effets d’une cause préalable, ne peuvent être assimilés à ces traces du futur.

Souvenez-vous de cette exercice de méditation où je vous demandais de percevoir en vous ce qui n’appartenait pas au passé et pouvait être les prémices dans votre présent, de votre futur. Nos cheveux blancs par exemple.

Par contre, nous pouvons retrouver dans le présent des bribes ordonnées d’un système qui sera dans le futur désordonné, si nous restons dans cette approche causale.
Nos cheveux blancs, là encore, et suffisamment fournis et épais, encore !
Çà ! C’est pour rire de nous.

Nous avons vu précédemment que nous pouvions échapper à cette logique causale et ce déterminisme par la considération d’aléas qui entrent en jeu.
Quels ont été les aléas qui sont entrés en jeu lors des grandes mutations de la nature ?

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La sortie rapide de la dernière glaciation par un basculement climatique ?
Un météore et l’extinction de dinosaures ?
La peste bubonique ? La pollution industrielle ? Le réchauffement climatique du XXI°s ? Les extinctions accélérées de nombreuses races animales d’aujourd’hui ?
La covid-19 en 2020 ? Cette dernière serait-elle un aléa qui entraînera une mutation de la race humaine avec ses vaccins à peu de recul faits sur un plus grand nombre et qui pourraient entrainer des mutations à grande échelle dans quelques années ?
Restons positifs. Sera-t-elle l’occasion de développer une réactivité rapide, intelligente, scientifique, démocratique, performante de la solidarité humaine avec la prise de conscience de notre talon d’Achille et de notre arrogance afin de changer notre futur proche ?

Les mutations n’ont pas été toutes négatives ou catastrophiques et nombreuses sont celles qui ont permis le développement de l’ingéniosité du vivant pour rebondir et renaître de ses cendres.
Mutations par la domestication du feu, mutation du langage par l’écriture, mutation par les moyens de transports. L’homme s’est mis à voler, à atteindre la lune. Il parle aujourd’hui aux étoiles sans parler dans le vide car elles lui répondent.
La richesse et l’inventivité de la vie est sans limite. Elle est à l’image de cet absolu potentiellement infini, inqualifiable, sans attributs, sans nom et sans forme, le Brahman ब्रह्मन् métaphysique des yogis, dans sa volonté à vouloir ou non se manifester et lorsqu’il le fait, par la Prakṛti प्रकृति, la nature phénoménale.
Celui qui sait parler au réel sans en oublier sa dimension sacrée, ouvre pour lui-même les portes de tous les possibles, réalisation divine autant que matérielle.

Dans le cheminement de notre vie, quotidienne, spirituelle, le temps joue de sa corde pour nous permettre de créer parfois les sons délicats et divins, parfois les sons dissonants, tout comme nos actes et nos pensées. Ces aspects font partie de l’univers qui inclut tout, le plus, le moins, le neutre, le différent.
Schoenberg est à côté de Mozart sur l’autel des musiciens, la musique ayant su muter et devenir aussi dodécaphonique. Même phénomène en peinture.

Votre travail spirituel, qui vise au changement intérieur en vue d’augmenter la conscience, la connaissance du monde et de ses lois, façonnent des mutations en vous.
Ces mutations subtiles vous rendent plus ouverts, plus intelligents, plus profonds, plus généreux, plus empathiques.
Parfois, ce sont des mutations lentes et des prises de conscience progressives dues au travail patient de la pratique.
Parfois, ce sont les surprenantes pratiques qui vous attrapent soudainement. Ce sont les mots du guide, son enseignement, qui font office d’aléas et vont toucher votre conscience endormie pour la réveiller à un moment où vous ne vous y attendez pas. Ces prises de conscience soudaines façonnent aussi en vous les mutations du corps et de la conscience pour révéler l’être plus sage et plus noble que vous serez demain.

Ces mutations-là, venant d’un éveil soudain de la conscience, arrivent comme des événements annonçant votre état futur de conscience. N’étant pas prévisibles, elles semblent ne pas répondre à une intention précise.
Pourtant, elles sont la réalisation de vos intentions spirituelles les plus profondes, peut-être les plus intenses qui arrivent quand vous ne les attendez pas, quand vous les avez oubliées.

Quant à la lente mutation de l’existence, la mutation physique, celle de la maturité, du vieillissement, résultat du processus causal de l’expérience du temps sur nos tissus à l’échelle temporelle et humaine et qui nous oxyde patiemment, portez-la avec panache.

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Vous, chercheurs spirituels, nobles pratiquants du yoga, vous brillerez plus encore demain par vos méditations profondes, la réflexion métaphysique, votre regard sur vous-même, votre vigilance quant au sens et au déroulement de votre vie. Vous aurez regardé de près dans le silence de l’état d’observateur, le travail subtil de kāla काल le temps, sur votre existence.
Vous le subirez différemment et peut-être moins en comprenant ses mécanismes secrets, voire son intention à votre sujet.
La pratique yoguique et méditative, par la subtile mutation qu’elle fait en vous, permettra aux belles âmes que vous êtes aujourd’hui, de rayonner demain pour le bien de tous.
Minéral, végétal, animal, humain sont les règnes qui nous définissent dans cette manifestation où chaque élément respectif se hisse par le phénomène du tropisme au stade le plus perfectionné du niveau auquel il appartient.
Le chercheur spirituel œuvre à se hisser au-delà de son règne vers les formes les plus élevées de la nature humaine, vers la version noble de lui-même, vers sa dimension semi-divine.
La pratique vous rendra libre enfin lorsque le temps, pour vous, ne sera plus un problème.

Hari om tat sat
Jaya Yogācārya

Bibliographie :
 « La route du temps » de P.Guillemant aux edts Trédaniel
 adaptation et commentaire de Jaya Yogācārya

©Centre Jaya de Yoga Vedanta Ile de la Réunion

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